Cela fait trente ans que je rédige, relis, corrige, reformule des textes. Lorsque je retranscris l’histoire de mes clients, ceux-ci me fournissent la matière, le contexte, les événements qui se succèdent. Dans l’écriture d’un roman, ce qui a été nouveau pour moi a été l’absence totale de cette matière première, de ce paquet de mots qui ne demande qu’à être travaillé. Première scène, Jean fait ses adieux à Colette… « Ok, la fille voit partir son homme. C’est un choc. Allons-y, comment décrire la scène, sans dire simplement : Jean s’en va, Colette est triste ? » Le syndrome de la page blanche…
Extrait...
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